La France change de gouvernement. L'Europe s'oppose à la Russie.
Bon, je vous en avais touché un mot rapide : lorsque j’ai le temps, je fais une revue de presse. D’une part, ça me permet de me tenir informé de ce qui se passe dans le monde. D’autre part, ça vous permet de vous tenir également au courant de ce qui se passe dans ce même monde. Et d’une autre part encore, ça me permet de me remémorer ces loooongs jeudis employés à rédiger ces putains revues de presse pour Girard (mon prof, à l’époque). J’ai vachement réduit mes rubriques (il devait y en avoir cinq, mais finalement, il n’y en aura que deux).
On commence par quoi ? Politique française... Allez, c’est parti.
Comme annoncé depuis la fin des élections, c’est aujourd’hui que le gouvernement Fillon a été formé. Sans toutefois citer les heureux élus, il est intéressant de noter que le Président fraîchement élu, Nicolas Sarkozy, et François Fillon, son premier Ministre, ont tout fait pour respecter la parité homme/femme. Problème : quinze n’étant pas un nombre pair, il y a plus d’hommes que de femmes. L’engagement n’est donc pas tenu.
Toutes les rédactions se sont attaquées à faire une analyse de chaque nouveau ministre. Penchons-nous sur celle qui fait couler beaucoup d’encre : Rachida Dati. Cette Chalonnaise (Chalon-sur-Saône, 71), âgée de 41 ans est une fille issue de l’immigration. Le site www.liberation.fr dresse un portrait de cette femme dynamique qui « a été un temps aide-soignante » avant d’être « bardée de diplômes ».
Mais, c’est sans aucun doute le journal Le Monde du 19 mai qui explique avec le plus de précision qui est cette magistrate, nommée Ministre de la Justice : « La propre ambition de cette femme, son franc-parler et son caractère trempé l'aideront-ils Place Vendôme ? ». Cette phrase est illustrée par cette anecdote : « Issue d'une famille algéro-marocaine de douze enfants, fille d'un ouvrier de Saint-Gobain, Rachida Dati est fière de son parcours. Quand Le Monde a écrit qu'elle était chargée des " questions d'intégration " auprès du ministre de l'intérieur, elle a corrigé : " Ici, ce ne sont pas les Arabes qui s'occupent des Arabes. " ». Est-il utile de préciser que les auteurs de cet article mettent également en avant le peu de temps passé par Rachida Dati dans le système judiciaire ?
Mais, c’est sans aucun doute le journal Le Monde du 19 mai qui explique avec le plus de précision qui est cette magistrate, nommée Ministre de la Justice : « La propre ambition de cette femme, son franc-parler et son caractère trempé l'aideront-ils Place Vendôme ? ». Cette phrase est illustrée par cette anecdote : « Issue d'une famille algéro-marocaine de douze enfants, fille d'un ouvrier de Saint-Gobain, Rachida Dati est fière de son parcours. Quand Le Monde a écrit qu'elle était chargée des " questions d'intégration " auprès du ministre de l'intérieur, elle a corrigé : " Ici, ce ne sont pas les Arabes qui s'occupent des Arabes. " ». Est-il utile de préciser que les auteurs de cet article mettent également en avant le peu de temps passé par Rachida Dati dans le système judiciaire ?
Par ailleurs, comme beaucoup de ses confrères, l’AFP revient sur le fait que Mme Dati soit « la première personnalité d'origine maghrébine à décrocher un ministère régalien ».
En politique étrangère, il est intéressant de retenir le sommet UE-Russie organisé à Samara, en Russie.
Dans le contexte diplomatique que l’on connaît entre les pays membres de l’UE et la Fédération Russe (dû, entre autres, au déplacement d’un monument dédié à la gloire de l’armée rouge dans la ville de Tallinn, en Estonie), il semble évident que ce sommet promet de nombreux rebondissements.
La situation semble s’envenimer entre Angela Merkel, chancelière de l’Allemagne, et Vladimir Poutine, le président Russe. L’AFP rapporte qu’il y aurait eu des « désaccords » et un « clash sur les droits de l’Homme ». En effet, la Chancelière aurait attaqué M. Poutine sur l’impossibilité que les citoyens russes auraient à se rendre à une manifestation à l’encontre de leur président et sur les « violences policières lors des [différentes] manifestations ». Lors d’une conférence de presse réunissant les deux chefs d’Etat, Angela Merkel aurait dit sa préoccupation concernant « le fait que certains ont eu des problèmes pour venir mais [espère] qu'ils pourront exprimer leur opinion ». Le Monde va dans le sens de la chef d’Etat en diffusant un article intitulé « Près de 500 manifestants en marge du sommet UE-Russie ». Il y est révélé que le champion d’échec Garry Kasparov s’est vu empêché l’accès à un avion devant le mener, lui ainsi que vingt-cinq autres, à Samara pour affirmer leur mécontentement. Le journal donne la parole à une jeune femme, Natalia Sorotchane, 27 ans, présente dans le cortège de manifestants. "Je ne suis pas d'accord avec ce qui se passe en Russie aujourd'hui. Je veux une autre Russie, libre", a-t-elle déclaré en déambulant dans la ville avec une pancarte appelant le président Vladimir Poutine à démissionner.